Macron veut la peau des AED, des AESH, de l’enseignement et des structures spécialisés

On le constate tous les jours, l’acte I de l’école inclusive est une catastrophe pour tous : pour les élèves qu’ils soient porteurs de handicap ou non, pour les personnels qui ne savent comment gérer les situations et voient leurs conditions de travail se dégrader à vitesse grand V, pour les parents qui sont désespérés.

Le bilan de cette politique d’inclusion systématique, c’est la liquidation de l’enseignement spécialisé, le maintien des AESH sous le seuil de pauvreté, et l’absence de réponse apportée par l’institution aux difficultés énormes rencontrées.

Pourtant, dans le cadre de la Conférence Nationale du Handicap 2023 et de l’acte 2 de l’école inclusive, le président Macron, tournant le dos aux revendications, annonce vouloir accélérer la destruction de l’enseignement spécialisé.

Pour le président et son ministre Ndiaye, la hausse du nombre d’AESH « ne peut pas être la seule réponse aux besoins des élèves à besoins particuliers. » Ce qu’il faut comprendre, c’est que les PIAL, qui devaient permettre de gérer à moindre coût l’inclusion, ne sont plus jugés suffisants. La nouvelle étape c’est la scolarisation de tous les élèves quel que soit leur handicap dans les classes ordinaires, sans accompagnement humain et sans l’intervention des enseignants spécialisés.

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Guide 4 pages sur l’acte 2 de l’école inclusive

Communiqué FNEC « Le CDI ne suffit pas, un vrai salaire, un vrai statut pour les AESH »

Déclaration unitaire GT AESH